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Yvan Boyokino : « je suis comparé aux stars comme Thierry Henry et Maradona »





Après une saison plutôt réussie en Australie, le footballeur camerounais, sociétaire d’Adelaïde Blue Eagles, un club australienne. Erigé à l’image de Diego Maradona, Thierry Henry et Pelé par les australiens, cet attaquant a bien voulu s’ouvrir au journal Le Messager pendant son séjour en terre camerounaise.

Vous êtes un footballeur camerounais très adulé des Australiens. Que peut-on savoir davantage sur vous ?

Je suis un jeune garçon passionné de football et qui a la chance d’en faire son métier. Aujourd’hui, je suis professionnel en Australie et j’ai eu la possibilité de représenter dignement mon pays la bas, et j’en suis fier. J’ai 25 ans et je joue attaquant excentré à gauche. Je peux jouer à droite parce que je suis droitier et je suis à gauche pour aller au centre et marquer des buts. Mais je suis très à l’aise aussi à droite et qu’au milieu en tant que 2ème attaquant.

Comment s’est passé vos débuts dans le monde du football ?

Je suis entré dans le milieu de football très jeune, l’âge de 10 ans. Je jouais dans les petits clubs du quartier et puis j’ai eu la chance d’être recruté par Brescia Calcio, une équipe de 2ème division en Italie, l’un des meilleurs centres de formation en Italie. J’y suis resté jusqu’à l’âge de 18 ans et ma dernière année j’ai eu la chance de m’entraîner avec des joueurs de renoms à l’instar de Roberto Baggio, Pep Guardiola, … Après ma carrière a connu des hauts et des bas parce que j’étais très peu épaulé par des managers. Je m’entraînais avec une équipe de 3ème division en Italie où j’ai fait un très beau championnat parce qu’à la fin je suis le meilleur joueur et le meilleur jeune de la poule A. Après, je suis allé As Casale. Je n’ai pas été toujours le meilleur joueur de la saison, mais j’ai fait une bonne saison. Je fais des essais non concluants en France, mais le contrat n’est pas positif. C’est ainsi que je me retrouve dans un club (Sv Badausse) en Autriche où je suis sacré en 15 matchs parce que je suis arrivé quand le championnat tirait à sa fin, le meilleur joueur du championnat. Juste après j’ai une lourde blessure.

Comment est-ce que vous avez vécu cette période de blessure?

C’était un moment très difficile parce que je suis resté éloigné du terrain pendant deux ans. J’étais un footballeur en chômage sans club. Le temps de rééducation m’a pris énormément de temps. Mais cette situation ne m’a pas empêché de me donner à fond, j’étais en plus soutenu par mes parents et ma copine. Mais c’était difficile parce que j’avais quitté le terrain de foot et il fallait que je gagne ma vie.

Quand est survenu le déclic ?

Le déclic survient 7 mois après lorsque je rencontre Patrick Layer à mon lieu de service (vendeur prêt à porter) qui me donne beaucoup de conseil. J’ai fais deux mois au Cameroun où je m’entraînais avec l’équipe d’Eugène Ekeke. Ensuite je suis rentré en France où j’ai recommencé à m’entraîner avec la réserve de ma première équipe professionnelle. Le coach de cette équipe m’a conseillé d’aller en Australie et il a négocié un contrat pour moi là-bas. C’est ainsi que je suis recruté à Adelaïde Blue Eagles, un club de la 2ème division australienne. Etant donné que l’Australie est un pays continent, il y a beaucoup de conférence et la deuxième division à plus d’enjeux. Fort de mon expérience acquise en Europe, j’ai eu un parcours prolifique, la preuve, je suis comparé par rapport à mes résultats aux stars comme Thierry Henry, Maradona

Rêvez-vous d’évoluer un jour en sélection nationale ?

Je serai très honoré de porter le maillot de l’équipe nationale camerounaise. Plus jeune j’ai porté celle de l’équipe nationale italienne. Mais je reste camerounais et je serai très honoré de mettre mes compétence à la disposition de mon pays. Par ailleurs je félicite les Lions pour leur qualification à la Coupe du Cameroun et étant fan je leur remercie énormément.

Interview réalisée par Marie Louise MAMGUE

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