Edy Boyom : « croyez en moi »
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Le défenseur camerounais Edy Boyom de Recreativo Libolo, club de première division en Angola, au micro de www.45fois2.com revient sur le titre décroché la saison dernière. Il n’a pas manqué de dévoiler ses ambitions personnelles et celle de son équipe qualifiée en phase de poule de la champion league africaine.
Vous êtes en Angola depuis trois saisons, quel souvenir gardez-vous du Cameroun et de Sable de Batié en particulier?
Je garde des très bons souvenirs du Cameroun, car c’est où je suis né, c’est mon pays, et c’est de là que j’ai débuté ma carrière. Le club sable FC de Bâtie c’est ma maison, c’est un club de cœur, avec lequel j’ai découvert la première division. D’ailleurs, c’est le seul club de première division que j'ai connu au Cameroun malgré plusieurs propositions que je recevais. Je suis resté fidèle à ce club, et j'entretien aujourd’hui des très bonnes relations avec ce club.
Qu’est ce qui motive ton départ du Cameroun?
Comme tout footballeur c’est jouer et progresser. Alors tu ne peux que remarquer que tu progresse en allant essayer aussi dans d'autres championnats où tu juges le niveau acceptable. De mon côté, j’avais déjà prouvé au niveau du championnat local. J’ai jugé que le moment étais venu pour que je parte. L’autre aspect était la proposition financière. Elle était largement au dessus de ce que je gagnais au Cameroun.
Pourquoi avoir choisir le championnat national de première division angolais?
Je vais vous dire avant de choisir l'angola javais d'autres propositions en Afrique du nord et en Asie ; mais j’ai préférer l'Angola parceque le projet que les dirigeant m'ont montré était important. Ils avaient besoin de moi pour y arriver, car c'était un nouveau club. Il avait accéder en première division en 2008, deux ans avant mon arrivée, et le projet a donné ses fruits. On a été champion en 2011et 2012 et actuellement nous sommes en phase de groupe de la ligue des champions, ce que mes clubs angolais cherchent depuis 10ans.
Comment s'est passée ton intégration?
Mon intégration n’était pas tellement compliquée puisque j’ai été recruté depuis le Cameroun. En venant ici, mon entraineur savait déjà ce que je valais. Il m’a fait confiance, et sur place j’ai discuté avec les camerounais qui évoluaient ici pour leur demander un peu le niveau du championnat, et le mode de vie en Angola.
Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées?
Le véritable problème était la langue. Je n’arrivais pas à communiquer avec les coéquipiers. Vous savez ici on parle portugais, mais après j'ai reçu les cours de langue pour remédier à ce problème avec temps.
Quelle est la durée de ton transfert et le montant?
Quand je suis venu en Angola, j’ai fais un contrat d’un an avec option et en quatre matchs livrés, j'ai prolongé d’un an de plus. Pour le montant de mon transfert, il a été négocié entre sable et mon club. J’ai pas vraiment la certitude sur le transfert, mais sable a reçu des indemnités de transfert.
L’année dernière tu as terminé champion avec le Recreativo Libolo, cette saison comment vous évoluez en championnat ?
Oui j'ai été champion l'année dernière et c’était la deuxième fois consécutive qu'on gagne le championnat ; et aussi pour l’histoire du club. Cette saison les choses ne se passent pas bien. Nous sommes très mal classés en championnat. Je ne sais pas ce qui explique cette baisse de régime, mais je pense que nous allons remonter au classement le plutôt possible ; car nous avons un bon groupe.
Pour avoir évolué au Cameroun plusieurs années, est-ce que tu peux faire une comparaison des deux championnats ?
Comme je dis souvent, il est difficile de comparer les deux championnats. Dans le championnat camerounais on a des talents, mais pas d'infrastructures pour bien juger le niveau de jeu de ces joueurs. Pourtant, le championnat angolais a des joueurs moyens mais des grosses infrastructures sportives, ce qui permet une bonne qualité de jeu. En Angola, les équipes ont des gros moyens financiers ce qui attirent beaucoup de joueurs et entraineurs étrangers, et ce qui élève le niveau du championnat. Dommage, nos clubs au Cameroun n'ont pas ces moyens.
On se souvient qu’avec Sable de Batié tu as participé aux stages de détection des joueurs locaux par Paul Le Guen (Avril 2010) et Javier Clemente (Décembre 2010).Depuis est-ce que tu as encore été approché ?
(Rires) non pas du tout. J’ai plus été approché par une sélection nationale. Pour moi, c’est normal, car je joue dans un championnat peu médiatisé, donc personne ne suis ma performance en club ; et si ce championnat était suivi au Cameroun avec les deux saisons que j’ai passées ici, je pouvais avoir une chance d’être appelé. Mais je continue à travailler en espérant un jour avoir ma chance.
Qu’est-ce qui fait ta force ?
Bonne lecture de jeu, bonne relance, et présence dans les duels que ce soi aérien ou au sol.
Quels sont tes projets ?
Mon projet c’est d'arriver à jouer au plus au niveau, et de défendre les couleurs du Cameroun.
Ton club de rêve ?
Mon club de rêve a toujours été Manchester United.
Tes passions ?
J’aime la lecture et les films africains.
Pourrais-tu encore jouer avec Sable si les choses se passent mal à l’extérieur ?
Oui si je rencontre un problème à l’extérieur, et je veux me relancer, je reviens à sable plutôt que de rester sans club à l’extérieur. J’ai de très bonnes relations dans ce club et la preuve : quand je suis en congé je m’entraine avec cette équipe pour garder la forme.
Un mot à tes fans...
Je sais que tous mes fans souhaitent que je joue dans un championnat de très haut niveau pour me regarder et m’encourager car j'ai eu des centaines de messages sur ma page face. Vous voulez savoir ce que je suis devenu depuis mon départ du Cameroun. Je crois que ce rêve va se réaliser bientôt. Les choses sont entrain d'être réglées par rapport à cela. Je vous prie de continuer toujours à croire en moi, je ferai tout pour vous faire plaisir. Je vous aime !!!
Entretien mené par
Alliance zamo
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