« Tout le monde fait des erreurs. Si Serge Aurier avait dit : "Il n’y a pas assez de joueurs de couleur au PSG", je pense que ça aurait fait un très grand scandale et ça aurait été inadmissible. Or, il y a bien des éducateurs en France qui se sont retrouvés dans ce scandale à parler des gens de couleur. » A travers ces propos, Benoît Assou-Ekoto vise sans le nommer Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG. Alors sélectionneur de l’équipe de France en 2011, l’ancien coach des Girondins de Bordeaux avait été au centre d’une vive polémique à propos d’une réflexion de cadres de la FFF sur l’éventuelle mise en place de quotas de binationaux dans les sélections de jeunes. Une réunion relayée par Mediapart, qui avait provoqué beaucoup de remous en France, au point de pousser Blanc à songer à démissionner de son poste.
Assou-Ekoto : « Il y a un jugement à deux vitesses »
Si le latéral gauche remonte ainsi le temps, c’est pour défendre son homologue parisien Serge Aurier, écarté du groupe professionnel du PSG et envoyé en CFA jusqu’au 20 mars pour sa sortie insultante sur Périscope dans la nuit du 13 au 14 février. Pour lui, les deux cas doivent être traités de la même manière : « A l’époque, ces gens-là (de l’affaire des quotas) se sont excusés et on les a pardonnés. Donc si on peut les pardonner, on peut aussi pardonner à Serge Aurier. Il apprendra de ses erreurs et la vie va continuer. On aime bien juger les gens. Mais avec certaines personnes, il y a un jugement à deux vitesses. La prochaine fois, Serge apprendra à utiliser Périscope et il ne le refera plus ».
Avec BFM